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LVE-006 - Divinités Egyptiennes et fêtes sacrées - collection édition ATLAS - 23 x 29 cm - 135 pages

Divinités Egyptiennes et fêtes sacrées - collection édition ATLAS - 23 x 29 cm - 135 pages

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DIVINITES EGYPTIENNES et FÊTES SACREES

La religiosité de l'Égyptien était avant tout d'ordre pratique, les entités qu'il adorait dans son

foyer se devant d'étre utiles à sa famille.

Ainsi une place de choix était réservée à l'ancêtre sur l'autel familial. On lui dédiait régulièrement des libations et on lui adressait des prières afin qu"il protège la maison. Il y était présent, en tout cas au Nouvel Empire, sous plusieurs formes : bustes dits « laraires ›› en référence aux divinités romaines des foyers, ou stèles figurant le défunt assis devant sa table

d'offrandes.

Ce culte avait deux fonctions : honorer les morts pour qu'ils protègent les vivants et les apaiser pour éviter qu'ils ne soient en colère contre leurs descendants et ne leur causent des désagréments.

Le sage égyptien ne disait-il pas : Honore l'akh [l'esprit de l'ancêtre]. Apaise-le. Que tu

sois préservé de ses nombreux méfaits. ››

Touéris et Bès, divinités protectrices des foyers

D'autres divinités étaient bien évidemment vénérées dans les foyers. C'est ainsi que la partie « féminine ›› des habitations était dédiée au nain Bès et à la déesse hippopotame Thouéris, emblème de la maternité.

Toutes deux avaient pour fonction d'éloigner les mauvais esprits de la maison, de favoriser la

fécondité des femmes, de s'assurer que la grossesse se déroule normalement et de superviser l'accouchement.

Elles devaient en outre protéger de la mortalité infantile, très élevée dans l'Égypte des pharaons.

D'autres dieux n'étaient pas forcément liés à la sauvegarde de la progéniture. Dans la partie « masculine ›› du foyer étaient révérées des entités variables suivant les époques, le lieu et les intérêts du maître de maison.

Ainsi à Deir el-Medineh un autel était consacré au pharaon défunt Aménophis Ier et à sa mère Ahmès-Néfertari.

Fondateurs du village des artisans de la nécropole royale, ils étaient en effet adorés en tant que patrons de la ville et donc protecteurs privilégiés de ses habitants.