L'Egypte, sous la domination grecque et romaine - collection édition ATLAS - 23 x 29 cm - 135 pages
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L égypte sous la domination Grecque et Romaine
Alexandre a conquis presque toute l'Asie Mineure et s'apprête à entrer en Syrie, quand, a la fin du mois d'octobre 333, il rencontre à Issos, en Cilicie, l'armée de Darius III.
Malgré leur infériorité numérique, les Macédoniens triomphent des Perses, dont le souverain prend la fuite dans la nuit qui suit la bataille.
Cependant la mère de Darius, sa femme, sa sœur et ses trois enfants sont pris en otages. Alexandre va les traiter avec beaucoup d'égards, tout en restant sourd aux tentatives de négociations engagées par le roi.
Le Macédonien poursuit son chemin le long de la côte phénicienne, assiège et prend Tyr, puis Gaza.
La nouvelle de ses conquêtes se répand comme une traînée de poudre, des ambassades de souverains phéniciens viennent lui annoncer qu`ils se rangent à ses côtés.
L'empire perse s'effrite sur les pas du jeune conquérant.
Espoir de libération pour l`Égypte
Dix ans plus tôt, la terre des pharaons est tombée pour la deuxième fois de son histoire aux mains de l'ennemi perse. Devant les 300 000 hommes d`Artaxerxes III, Nectanébo, impuissant, s'est réfugié en Haute-Égypte.
Cette nouvelle invasion accable le peuple égyptien, qui a déjà subi pendant deux siècles la domination perse ; des révoltes infructueuses se succèdent.
Aussi, lorsque le bruit court qu'un nouveau roi macédonien, c'est-à-dire un Grec, fait subir défaite sur défaite aux armées de Darius, l'espoir renaît dans le pays.
Les Égyptiens ont souvent cherché l'appui des cites grecques contre les Perses ; en 388, un traité d'alliance fut même signé avec Athenes et Chypre. Et depuis que, autrefois, Psammetique I a engagé des mercenaires grecs dans les rangs de son armée, ceux-ci ont souvent joué un rôle d'arbitre entre les Perses et les Égyptiens. Et les sujets de Pharaon n'ont jamais considéré les Grecs comme des envahisseurs potentiels.